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Pagouda

Pagouda

Sur une superficie de 49 km2, la ville compte 18 quartiers pour une population estimée à 110 000 habitants et la Commune à 13 659 ha, est constituée majoritairement des cabrais et des allogènes venus des villes sœurs, tels les cabrais de la Kozah, les Lossos de Doufelgou, les Cotocolis de Bafilo et les Ewés du Sud du pays, sans oublier les Youroubas du Nigéria et les Peulhs.

Pagouda doit son nom d’un descendant de la montagne de Somdè (Canton PITIKITA aujourd’hui) qui était installé en ce lieu pour l’exploitation des terres fertiles. Il avait sa lèvre inférieure plus avancée que la supérieure donnant ainsi une bonne forme concave. Les membres du clan pour le visiter, l’ironisaient en ces termes « nous descendons dans KPAKOUTE, littéralement » « KPAKOU » égale Concave et « TE » égale là-bas ou chez d’autres : Je vais chez l’homme à lèvre inférieure concave = NOKPAKOUTE, dont la forme contractée donne « KPAKOUTA », orthographié en définitive Pagouda par le français.

Située à 35 km de la ville de Kara (Chef-lieu de la région de la Kara), la commune de Pagouda est limitée au Nord par les villages d’Asséré et le canton de Boufalé, au Sud par les villages d’Alambrougou et de Kadjanga, à l’Est par la République du Bénin et à l’Ouest par les villages de Tchiknwa, la plaine de Kututé et le village de Tchaprou.

Son climat est de type tropical avec deux saisons : pluvieuse (longue) d’Avril à Octobre avec une intensité de juillet à août entraînant des crues et la saison sèche (courte) de novembre à mars, caractérisée par un vent sec et froid appelé harmattan de novembre à février.

La principale activité de la population autochtone de la ville est l’agriculture. Elle est plus vivrière (mil, maïs, ignames, taro) ; en légumineuse, on a les produits suivants : haricot, arachide, voandzou, sodja.

L’Agriculture et l’eau étant intimement liées, on a de ce fait, la rivière Binah qui donne son nom à la Préfecture de la Binah et ses affluents Nanzou, Kara, Angola, Koulou. Cette hydrographie non négligeable, offre un cadre aux maraichers pour la culture de gombo, piment, aubergine, carotte, choux, tomate, gboma, adémè, laitue.

L’on elève les ovins caprins, volailles, porcins et les lapins, tandis que les bovins sont du ressort des peulhs sédimentaires.

Aussi faut-il noter que l’artisanat de la ville est chapeauté par le CRM (Chambre Régionale des Métiers, section Pagouda) qui est une structure chargée d’organiser les différents groupements artisanaux ; GIPATO (Groupement Inter Professionnel des Artisans du Togo) qui englobe les forgerons, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens, les coiffeurs, les groupements agricoles et de savonnerie.

En matière artistique, il est à noter la vannerie, la confection des claies à partir de quelques palmiers à huile, la sculpture (mortier, pilon, manche des dabas, haches, autres).

La végétation est essentiellement constituée d’arbres plantés le long des rues, à domicile, sur des espaces publics et privés non bâtis, en dehors des espaces naturels qui meublent la plaine des rivière Nanzou, Kara, Binah (le néré, le baobab, l’ébène) offrant un joli panorama verdoyant en automne.

Située en grande partie sur un plateau latéritique, le sol de Pagouda est favorable, tout comme les plaines de la commune assez sablonneuse, à la culture de mil, maïs, igname, haricot, sodja, riz, voandzou, etc….

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