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Une économie florissante

Une économie florissante

Le Togo a une économie en bonne santé

Une économie florissante

Le Togo a une économie en bonne santé

Le secteur primaire

 

L’agriculture tient une place importante dans l’économie togolaise ; elle emploie 60% de la population active. De gros efforts sont accomplis pour passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture de marché grâce aux projets de mise en valeur intégrée des terres agricoles et d’organisation de la paysannerie pour renforcer la production vivrière.

 

Le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA 2010-2015) a été la base de la relance du secteur agricole. De même, la conservation et la commercialisation des produits vivriers font l’objet d’une attention particulière à travers l’Agence Nationale de Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT).

Aujourd’hui, à travers le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA), le secteur agricole est de plus en plus renforcé.

Les principales productions vivrières sont le maïs, le mil, le sorgho, le niébé, l’arachide, le riz et les tubercules comme l’igname, le manioc, la patate douce. Les productions maraîchères et fruitières sont aussi en croissance.

Les cultures de rente sont le café, le cacao et le coton dont les filières sont en rénovation pour une reprise de plus en plus importante de la production.

La filière élevage a une grande importance économique et sociale dans les zones rurales au Togo pour son rôle dans la lutte contre la pauvreté.

 Le secteur de la pêche joue un rôle économique important. Il emploie près de 22.000 personnes et contribue à 4% au PIB agricole et 1,3% au PIB national. La production halieutique annuelle avoisine les 25 000 tonnes dont 1.000 pour le système lagunaire, couvrant 35% des besoins nationaux. 

Le secteur secondaire

 

Le secteur secondaire est caractérisé par l’existence de certaines industries extractives et de transformations de produits miniers et agricoles. L’exploitation des phosphates est restée pendant longtemps la plus grande industrie extractive du Togo. Elle est en restructuration avec en perspective la production sur place d’engrais agricoles. Les autres industries extractives sont le clinker qui alimente deux cimenteries au Togo et qui est également exporté vers le Ghana. L’exploitation industrielle du fer de Bassar et de Bangéli et le marbre à Pagala sont d’autres industries extractives du Togo. Les études pour l’exploitation du pétrole off-shore sont encourageantes.

 

Les industries de transformation et de conditionnement de produits agricoles existent à savoir les huileries, l’égrenage du coton, le traitement à petite échelle de certains fruits comme l’ananas, les légumes et les plantes aromatiques. Des savonneries, des fabriques de cosmétiques, de peintures, de plastiques aussi existent. Une aciérie produit du fer à béton, des tôles ondulées et plates. Le Togo dispose d’une zone franche industrielle dans laquelle sont installées certaines de ces industries.

 

Le secteur tertiaire

 

Le secteur tertiaire prospère et fait du Togo l’une des plaques tournantes de la sous-région ouest-africaine notamment dans le commerce et dans le secteur bancaire avec les sièges de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et l’ECOBANK. Les sociétés d’assurances et de télécommunications sont aussi actives.

 

  • Importations

Le Togo importe des biens manufacturés comme des véhicules, des machines et appareils d’équipement électroménagers, audiovisuels et numériques, des textiles, des médicaments, des produits de consommation courante d’alimentation, des cosmétiques, des matériaux de construction.

  • Exportations

Le pays exporte des produits de rente comme le coton, le café et le cacao. Les excédents de la production céréalière notamment le maïs sont exportés certaines années vers les pays voisins. Il exporte également des produits miniers tels que les phosphates et le clinker. Les produits manufacturés des usines de la zone franche comme les produits de beauté et le ciment sont également destinés à l’exportation.

Atouts économiques

Le Togo dispose de terres agricoles propices au développement d’une agriculture variée. Dans ce secteur, d’énormes potentialités existent pour la riziculture, la culture de la canne à sucre et la production maraîchère dans les vallées irriguées par de nombreux cours d’eau. La pisciculture et l’aquaculture sont des domaines dans lesquels beaucoup d’initiatives sont attendues de même que l’élevage. La relance de la filière du café, cacao et du coton offre de belles perspectives de développement dans le secteur primaire.

Dans le secondaire, la transformation sur place des phosphates en engrais, le conditionnement et la transformation des produits agricoles, l’installation d’usines dans la zone franche constituent des atouts économiques à exploiter au Togo.

Dans le secteur tertiaire, le Port Autonome de Lomé est une plate-forme à vocation sous-régionale pour dynamiser davantage le commerce à travers l’importation et l’exportation de biens. Sa capacité d’accueil a été agrandie par la mise en service du 3ème quai pour l’accostage et le transbordement des navires de grands tonnages.

 

Opportunités d’investissement

Les opportunités d’investissement concernent pratiquement tous les secteurs économiques notamment les secteurs de croissance retenus dans le Plan National de Développement (PND), à savoir, l’agriculture, l’industrie, les BTP, le commerce, les transports, le tourisme, les télécommunications et les TIC.

Dans le tourisme, les investissements sont attendus dans :

  • la mise à niveau des hôtels d’Etat pour une bonne visibilité,
  • la construction de nouveaux complexes hôteliers de grand standing (3 à 5 étoiles) avec des salles de conférence de grande capacité et des équipements de loisirs,
  • l’aménagement et la promotion des pôles touristiques,
  • le renforcement de la desserte aérienne de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé, et
  • l’exploitation commerciale de l’aéroport de Niamtougou en vols réguliers et charters.