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Un riche patrimoine historique et
culturel

Toute la richesse culturelle du Togo

Des vestiges de la traite des esclaves (Wood Home  ou maison des esclaves à Agbodrafo, « Gatovoudo »  ou puits des enchainés à Nimanya et le mémorial Zoki Azata ou Joachim d’ALMEIDA à Atoéta) aux bâtiments d’architectures coloniales érigés en style brésilien et gothique à Lomé, Aného, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, etc., en passant par la grotte de Kévuvu ou grotte aux chauve-souris dans le Kloto, les ruines de Kamina dans l’Ogou, le parc national Fazao-Malfakassa, les sites de la métallurgie ancienne de fer de Bassar, le parc animalier de Sarakawa (préfecture de la Kozah), le Koutammakou, le pays des Batammariba paysage culturel  (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004), les greniers des grottes de Nok et de Mamproug dans la préfecture de Tandjouaré et les peintures rupestres de Namoundjoga et de Sogou  dans la préfecture de Kpendjal Ouest, sont quelques-unes des mille et une merveille que le visiteur pourra découvrir.

A part le musée national et le musée d’art d’Afrique à Lomé, ne manquez pas de visiter les musées régionaux d’Aného, de Sokodé, de Kara et de Dapaong qui proposent de très belles pièces liées à la vie des populations locales sans oublier le musée EYADEMA à Pya.

 

Le musée national à Lomé

Sis au Palais des Congrès de Lomé, le musée national est un musée historique et ethnographique. Crée en 1974 et ouvert en 1975, il abrite les expositions des vestiges historiques, des objets ethnographiques des peuples du Togo, des documents et photographies des premiers contacts du Togo avec l’Europe, de la colonisation, de la lutte pour l’indépendance et des Chefs d’Etat du Togo indépendant. La collection du musée national comprend aussi quelques documents relatifs à la traite négrière sur la Côte des Esclaves.

Heures d’ouverture : de lundi à vendredi : 7h00 à 12h00 et 14h30 à 17h30 et le samedi : 08h00 à 12h00  

Le musée régional maritime-est à Aného

Situé à Zébé, ancien siège de l’administration coloniale allemande, ce musée contient des objets ethnographiques retraçant la vie spirituelle et religieuse des populations, des objets de l’artisanat utilitaire, des documents historiques, des documents et pièces sur le commerce transatlantique.

Heures d’ouverture : de lundi à vendredi : 7h00 à 12h00 et 14h30 à 17h30 et samedi : 8h00 à 12h00

Le musée régional du centre à Sokodé :

Ses collections se rapportent à l’histoire et à la culture du milieu. Il contient des objets ethnographiques des populations Tem, poteries, vanneries, outils aratoires, armes blanches et attributs royaux (sièges, sceptres, chéchias, boubou …). Il contient également des pièces se rapportant à l’islamisation des peuples de la région et des documents et objets historiques des époques coloniales allemande et française.

Heures d’ouverture : de lundi à vendredi : 7h00 à 12h00 et 14h30 à 17h30 et samedi : 8h00 à 12h00

 

Le musée régional de la Kara à Kara :

 

Logé au Palais des congrès de Kara, le musée a une collection d’objets ethnographiques des peuples de la région : outils aratoires et de chasse, des objets de culte, des instruments de musique et des photos du feu Président Eyadema.

Heures d’ouverture : de lundi à vendredi : 7h00 à 12h00 et 14h30 à 17h30 à 12h00.

 

 

 

 

Le Musée GNASSINGBE Eyadema

A Pya, le village natal du feu GNASSINGBE Eyadema, Président de la république togolaise de 1967 à 2005, ce musée dispose de collections ayant trait à la vie politique du Père de la nation togolaise et à l’histoire contemporaine du pays. Vous pouvez y découvrir les reportages photographiques des visites officielles du Chef de l’Etat à l’extérieur et de l’accueil de ses homologues et de hautes personnalités du monde au Togo, les distinctions honorifiques que lui ont décernées d’importantes organisations internationales, des trophées de chasse, des meubles, des véhicules utilisés dans le cadre de ses fonctions de Chef d’Etat.

 

Le musée régional des savanes à Dapaong :

 

Ce musée renferme les collections ayant trait à l’histoire et à la culture des peuples de la région à savoir des photos de la grotte aux greniers de Nok, refuge des populations en temps de razzias esclavagistes et des guerres tribales, des photos des peintures rupestres témoignant de l’occupation humaine de la région au néolithique, le boubou magique de Laré Kolani BARNABO (1893 -1958) chef canton de Nano chef supérieur des Moba. Ce boubou était utilisé pour éteindre les incendies. Il suffisait de le jeter dans les flammes et le feu s’éteignait, des objets de l’artisanat utilitaire, poterie et tissage et des outils aratoires.

Heures d’ouverture : de lundi à vendredi : 7h00 à 12h00 et 14h30 à 17h30 et samedi : 8h00 à 12h00

Lomé dispose des centres culturels les plus importants. De nombreux artistes et des troupes s’y expriment chaque semaine : musique, danse, théâtre, expositions d’art….

Parmi les centres culturels, les plus importants, il y a l’Institut Français du Togo, le Goethe Institut à Lomé, le Centre Culturel Américain, le Centre Culturel Denyigba et de l’Espace Arema.

Au Togo, les fêtes et les rites initiatiques rythment la vie des communautés et donnent lieu à des manifestations vivantes et colorées qui sont pour le visiteur des occasions d’apprécier les valeurs culturelles du pays. Les fêtes traditionnelles constituent les moments forts de la vie culturelle du pays. La plupart de ces célébrations concernent les moissons, le culte des ancêtres et les rites initiatiques.

  • Koudapaani: (Fête des moissons de l’Oti)

Anciennement fête religieuse des jeunes filles (kouroubi), elle est dénommée Koudapaani (condensé de kouroubi-dakou-tigbanpaani) qui signifie fécondité et moisson. Toutes les populations de la préfecture de l’Oti (anoufo, n’gangam et moba) ont convenu de cette appellation pour sceller une nouvelle alliance entre elles. Elle est célébrée à Mango le 4ème samedi du mois de janvier chaque année.

 

  • Gadao-Adossa: (Fête religieuse et des moissons des Tem de Tchaoudjo)

La dénomination Gadao-Adossa est l’expression commune pour désigner deux grandes fêtes des Tem à savoir Gadao pour les Tem et Adossa pour la Communauté de Didaouré fortement islamisée. Gadao est une fête pour remercier les ancêtres pour l’abondance des récoltes alors que Adossa ou danse des couteaux est une fête initiatique dont l’origine remonte aux guerriers sémassi qui démontraient leur puissance et leur vaillance en se soumettant à des épreuves de force. Elle se déroule à Sokodé au cours du 3ème mois de l’année lunaire islamique. La fête qui suit le calendrier traditionnel islamique n’a pas de mois fixe de célébration.

 

  • Tislm-Difoini-Oboudam (fête des moissons et d’initiation dans la Kéran)

Cette fête qui regroupe toutes les populations de la Kéran (lamba ,temberma et konkomba) est un hommage aux dieux et aux ancêtres pour avoir fourni d’abondantes récoltes. C’est aussi l’occasion pour les peuples de la préfecture de révéler les richesses que contiennent leurs coutumes et traditions et de dépouiller la jeunesse des complexes dus à l’acculturation. Elle est célébrée le 2ème samedi du mois de février de chaque année à Kanté.

 

  • Evala (Fête d’initiation en pays Kabyè)

Evala, c’est une fête d’initiation des jeunes garçons au cours de laquelle se déroulent les célèbres luttes traditionnelles en pays Kabyè. C’est l’occasion pour le jeune Evalo de se distinguer parmi les co-initiés par sa force, son endurance et l’élégance de sa danse. Cette initiation permet ainsi aux jeunes gens d’intégrer la classe des adultes. Les luttes commencent le deuxième samedi du mois de juillet de chaque année et durent une semaine au cours de laquelle se déroule également le Festival Evala en Pays Kabyè (FEPAK).

 

  • Dzawuwu-za (Fête des moissons des Ewés de Kloto) :

C’est une pratique culturelle qui s’appuie sur des croyances ancestrales de la préfecture de Kloto. C’est aussi une fête au cours de laquelle on répandait dans les temps anciens, à l’intention des dieux et des mânes des ancêtres, les mets préparés avec les prémices de certaines cultures (maïs, haricot, ignames, manioc, riz et, etc.). Elle est célébrée le 1er samedi du mois d’août de chaque année à Kpalimé.

 

  • Sintou-Djandjaagou (fête des moissons des Nawdéba et Lamba de Doufelgou) :

C’est une fête célébrée le 1er samedi du mois d’avril de chaque année par les populations de la préfecture de Doufelgou. Elle se veut le carrefour des cultures des peuples de cette préfecture car elle constitue un condensé des rites, manifestations et danses les plus typiques que l’on rencontre chez les ethnies de la préfecture à savoir : les Nawdéba et les Lamba. Ces danses sont également exécutées pour vénérer la mémoire des ancêtres et remercier ces derniers et le tout-puissant pour la bonne récolte afin qu’ils bénissent la saison qui commence. Elle a lieu à Niamtougou.

 

  • Hogbéza (Fête historique des Ouatchi du Yoto) :

Elle rappelle les péripéties de l’installation dans cette région des ancêtres des Ouatchi issus du grand exode de Notsé au début du 17ème siècle. Elle est célébrée sur un fond religieux avec une offrande des prémices des champs aux divinités suivie de l’imploration des bénédictions des dieux et des mânes des ancêtres sur les populations de cette région. Elle se tient le 3ème samedi du mois d’août de façon tournante entre Tabligbo et d’autres localités de la préfecture mais les cérémonies préliminaires ont toujours lieu à Ahépé Kpowloua Ahompé pour donner le ton.

 

  • Ayiza (Fête des moissons dans le Zio) :

Selon les traditions, Ayiza doit son nom aux récoltes d’haricot « ayi » qu’une vague des Ewé de l’exode de Notsé a semé sur le site de l’actuelle ville de Tsévié. Lorsqu’il fallait quitter Tsévié, les semeurs ont protesté et ont exigé d’attendre le temps des récoltes. C’est de là que vient le nom de la ville « Tsé » (produire) vié (un peu). En attendant les récoltes, ils finirent par s’installer définitivement en ces lieux. Ayiza est célébrée le 2ème samedi du mois d’août de chaque année à Tsévié.  Au cours de cette fête, les offrandes de prémices du haricot sont faites aux divinités.

 

 

  • Odon- Itsu (fête des moissons dans l’Ogou) :

Elle est célébrée par les Ifè (Ana) de la préfecture de l’Ogou. « Ondo » signifie fête et « Tsu », le génie de la terre, la force mystérieuse qui fait pousser les plantes en général et l’igname en particulier.  Cette fête des ignames a lieu le dernier samedi du mois de juillet à Atakpamé et est marquée par des cérémonies spirituelles et traditionnelles dédiées à la terre nourricière.

 

  • Kilikpo (Fête des moissons à Tchamba) :

C’est la fête des récoltes abondantes et l’avènement d’une ère prodigieuse. Elle est marquée par la consommation de la nouvelle igname et est entourée de rituel consistant à des offrandes aux divinités : mânes, jumeaux, génies protecteurs etc. Elle est célébrée à Tchamba le 1er samedi du mois d’août de chaque année. C’est ainsi que ce mois est considéré comme étant celui de la providence, d’abondance et de sanctification.

 

  • D’pontr/N’dack (D’pontr, fête des moissons en pays Bassar et N’dack en pays Konkomba) :

Elle marque en pays Bassar et Konkomba le début d’une nouvelle année. La culture de l’igname dans la région demeure l’élément clé autour duquel on trouve la signification de D’pontr/N’dack. Cette fête donne à l’homme bassar ou konkomba l’occasion d’apprécier le fruit de son labeur de l’année et lui permet d’offrir les prémices aux dieux et aux mânes des ancêtres en signe de reconnaissance. Elle est célébrée le 1er samedi du mois de septembre de chaque année alternativement à Bassar et à Guérinkouka.

 

  • Agbogbo-za (Fête historique des Ewé) :

Plus qu’une fête rituelle, elle est une manifestation à caractère historique qui marque la commémoration de l’exode du peuple Ewé de la muraille « Agbogbo » de Notsè à partir du 17ème siècle. C’est la plus grande fête traditionnelle des Ewé à laquelle assiste aussi toute la diaspora. L’apothéose a lieu le 1er samedi de septembre à Notsé.

 

  • Sinkaring (fête des moissons et d’initiation dans la Binah) :

Etymologiquement, Sinkaring viendrait d’un couple de verbe « sankuu » qui veut dire se laver les mains, se purifier et de karuu, qui signifie être prêt à affronter les épreuves de la vie.  Sinkaring est donc une épreuve à laquelle on soumet le jeune kabyè de la Binah à l’endurance et à la force afin qu’il puisse défendre sa communauté.

C’est aussi un test aux jeunes pour permettre leur intégration dans la classe des adultes. Elle est célébrée de façon rotative dans les cantons de la Binah le 1er samedi du mois de septembre de chaque année.

 

  • Epé-Ekpéou Ekpessosso (Fête historique des Guin) :

C’est l’occasion de la prise de la pierre sacrée (Kpessosso) qui est la cérémonie principale autour de laquelle sont organisées les manifestations qui marquent le début de l’année des Guin. Elle est généralement célébrée au début du mois de septembre à Glidji Kpodji. Les rites rassemblent les Guin et Mina du Togo et ceux de la diaspora qui prolongent la fête après l’apothéose dans les familles autour du repas rituel YakaYèkè, sorte de couscous de maïs, dans l’ambiance des retrouvailles. Les prêtres demandent aux dieux de veiller au bon déroulement des fêtes et les implorent à sauvegarder la paix et l’union pour tout le peuple des Guin-Mina.

 

  • Ovazu (fête des moissons en pays Akposso-Akébou)

Elle est composée de deux mots akposso, « Ova » (fonio) et « zu » (fête) : C’est la fête de la moisson du fonio. Elle a pour but de remercier les dieux qui ont favorisé une récolte abondante et protégé les membres de la communauté. Elle est célébrée le 2ème samedi du mois de décembre de chaque année à Badou et parfois dans les autres agglomérations akpossoakébou, Amlamé ou Kougnohou.

 

  • Danse Habyé: (fête religieuse des kabyè)

La danse Habyé est une danse de démonstrations mystiques en pays kabyè. C’est l’occasion de démontrer les forces occultes des sorciers. Elle se déroule au moment du retour de la retraite en brousse des initiés qui accèdent ainsi à la classe guerrière des Kondana. Cette danse des sorciers a lieu tous les cinq ans au mois de novembre. Elle offre aux seuls initiés, l’opportunité de se prouver mutuellement une maitrise des forces de la nature.

 

  • Adzinuku-za (Fête des moissons à Vo) :

Issue du dialecte Ouatchi, Adzinuku est l’ensemble des produits vivriers de la terre. Elle est célébrée sous le signe de remerciements aux dieux de la terre pour avoir permis d’abondantes récoltes. La fête a lieu en septembre de chaque année à Vogan et regroupe tous les villages de la préfecture.

 

  • Togbui-Agni (fête des moissons des Adja-Tado du Moyen-Mono).

C’est la fête traditionnelle des Adja Tado, population située en majorité au sud-est de Notsé, dans la préfecture du Moyen Mono. C’est l’occasion unique de sortie solennelle du « Roi de la terre » (Anygba fio ou mawu fio) à Tado. Elle donne lieu à plusieurs cérémonies rituelles pour exorciser les maladies, remercier les mânes des ancêtres et la terre nourricière pour l’abondance des récoltes dans l’année et implorer les bénédictions sur les populations. Selon certaines versions, Tado serait dérivé de “Atawoadé” qui signifierait “escalader” (les maladies). Cette fête de retrouvailles de la diaspora Adja est célébrée le 2ème samedi du mois d’août à Tado.

 

  • Tingban-Pab (Fête des moissons des Mobas- gourma)

Elle se déroule à la fin des récoltes, généralement le 2ème samedi de décembre. Au cours de cette cérémonie, les vivants font des offrandes aux esprits et divinités afin de les remercier pour les bonnes récoltes. Cette fête est rotative dans les chefs-lieux de préfectures de la région des savanes, Dapaong, Cinkassé ou kpendjal et kpendjal-ouest.

 

  • Kamaka (Fête des moissons de Tem d’Assoli)

A l’origine, kamaka signifie en langue Tem « hamac » qui servait à transporter en signe d’hommage celui qui au cours de l’année s’est distingué par une grande récolte et qui a fait des dons de vivres aux pauvres. Kamaka est célébrée sous le signe de la reconnaissance aux dieux et aux ancêtres pour avoir donné au peuple Tem d’Assoli d’abondantes récoltes. Elle se tient le 2ème samedi du mois de décembre de chaque année à Bafilo.

Des festivals sont organisés à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur du pays. Les plus réguliers sont :

Festival des divinités noires : c’est un festival annuel organisé par l’association ACOFIN. Ce rendez-vous culturel rassemble au mois de novembre ou de décembre des groupes représentant des sociétés initiatiques et des groupes artistiques du Togo, de certains pays africains et de la diaspora noire (Brésil, Haïti etc). C’est une manifestation ouverte à tous, initiés ou non et aux visiteurs au cours de laquelle se font des démonstrations de chants, de danses ésotériques et des mystères de l’Afrique profonde.

www.festivaldesdivinitesnoires.org

Festival Evala en Pays Kabyè (FEPAK) : ce festival se tient à la mi-juillet en pays kabyè concomitamment avec les luttes initiatiques Evala. Durant toute la semaine des luttes, des soirées culturelles de danses folkloriques, de contes, de devinettes et de concerts de griots ont lieu dans les villages des lutteurs. Dans les salles et places de loisirs de la ville de Kara, se tiennent des spectacles de théâtre, de musique et de danses.

www.evala.tg

Festival de Théâtre de la Fraternité (FESTHEF) : il se tient tous les deux (02) ans à Assahoun ; mais beaucoup de manifestations de ce festival se déroulent aussi à Lomé et dans d’autres villes proches. A chaque édition, des troupes du Togo, d’Afrique, de la diaspora africaine et d’Europe se produisent dans les centres culturels et sur les scènes d’Assahoun et des villes retenues.

www.festhef.org

FESTEKPE : festival d’expressions culturelles (chants, danses, découvertes touristiques…) organisé à Sokodé en décembre de chaque année par la diaspora des ressortissants du milieu. Une course hippique est associée à ce festival pour valoriser la tradition équestre du pays Tem.

 

En dehors de ces festivals précités, nous avons :

  • Rencontre et Résidences Internationales d’Arts Visuels (EWOLE)
  • Foire Internationale du Pagne et du Textile Africain au Togo (PANCA)
  • Festival International de Théâtre et d’Arts Plastiques (FITAP)
  • Festival International de Hip Hop de Lomé (AFRICARAP)
  • Festival International des Lucioles Bleues (FILBLEU)
  • Foire internationale de la Gastronomie du Togo (FIGAT)
  • Rencontre Internationale de Théâtre de Marionnettes (RITM)
  • Rencontres Théâtrales de Sokodé (RETHES)

S’agissant des danses du terroir, chacune des quarante ethnies qui peuplent le Togo, dispose d’une ou plusieurs danses particulières pour chaque évènement de la vie : danse des guerriers, danse des chasseurs, danse des vierges, danse mystique comme le Habyè, le T’bol ou danse du feu, la danse Tchébé exécutée par des danseurs juchés sur des échasses.

Chaque région dispose de danses appropriées :

  • Dans la région maritime : danse Djokoto (danse royale), danse Gbékon, Adjogbo et Agbadja.
  • Région des Plateaux : danse Akpessè (danse de réjouissance) Tchebé (danse des échassiers), adéhoun (danses des guerriers)
  • Dans la région centrale : danse Kosso, danse takaï et danse Simpa (danse de réjouissance), Guèlèdè (danses de masque) inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
  • Dans la région de la Kara : danse So, exécutée lors des funérailles, Kpadja et Kondona, danses des initiés et Kamou, danse de réjouissances, Tsimou, T’bol, danse de feu de Bassar
  • Dans la région des Savanes : les danses Takoult, Bombat et Kontal…

La musique fait partie du quotidien des Togolais. De Lomé jusqu’aux villages les plus reculés, la musique règne.

Dans les villages, la musique reste surtout traditionnelle. Cette musique est faite d’ensemble de percussions accompagnées en chœur par des chanteurs et des chanteuses. Les occasions d’entendre de la musique et d’assister à des danses sensationnelles se présentent au cours de nombreux festivals qui se déroulent tout au long de l’année. Des jeux de tam-tam sont organisés tous les dimanches après-midi dans les quartiers de la capitale. Les chansons et les danses traditionnelles animent aussi les réceptions dans beaucoup d’hôtels.

Dans la capitale et les autres villes, les goûts musicaux vont de la musique togolaise moderne aux airs les plus récents d’Afrique et aux derniers succès internationaux.

Vous ne pourrez pas revenir d’un séjour au Togo sans connaître le « cool catché » ou « le gweta » du groupe Toofan, les célébrités du moment. La musique des artistes confirmés comme KING Mensah, Almok et des talentueux Juliano et Santrinos Raphaêl rythment également vos quotidiens durant tous vos séjours. Une pléiade d’artistes du gospel (musique religieuse chrétienne) anime les cultes de dimanche ou des jours fériés et les campagnes d’évangélisation.

Le sport au Togo est la chose la mieux partagée. On s’en rend compte surtout le dimanche matin où très tôt, les loméens et les loméennes convergent en footing vers la plage de préférence dans une ambiance enjouée. Vous pouvez vous mêler à la foule si le cœur vous en dit.

Toutes les disciplines sportives sont pratiquées surtout le football qui  enthousiasme les togolais à travers ses championnats (national, militaire, paramilitaire et scolaires…). La participation de l’équipe nationale « les Eperviers » aux compétitions internationales valorise les professionnels locaux d’année en année et fait rêver une multitude de jeunes. La star internationale Emmanuel Sheyi ADEBAYOR, le capitaine des « éperviers » avec ses coéquipiers font la joie des togolais. La CAN (Coupe d’Afrique des Nations) et  la Coupe du Monde  sont ici comme ailleurs de grands événements même si le Togo n’est pas présent au rendez-vous.

Le volley-ball, le basket-ball, le  hand-ball, le beach-volley, la pétanque, le golf sont aussi pratiqués. Le court de tennis de l’Association Amicale de Tennis (AAT) à Lomé et des courts de tennis existent dans les grands hôtels de la capitale et de l’intérieur du pays.

Les sports nautiques

Sur le Lac-Togo, à une trentaine de Kilomètres à l’est de Lomé, vous pourrez vous baigner ou pratiquer la planche à voile, le ski nautique, le jet ski ou le pédalo. Un club installé sur les berges dispose des équipements nécessaires à ces loisirs.

 

La pêche sportive

Les côtes du golfe de Guinée sont propices à la pêche. Plusieurs types de pêche sont pratiqués : pêche au lancer, dite surf-casting, à la traîne, au gros. Les passionnés du moulinet ou de la canne s’adonneront à cœur choix à leurs loisirs préférés et peuvent pêcher : espadons, thons, thiofs, capitaines, barracudas, carangues, merlus…

 

Le golf

Le golf club de Lomé vous propose un parcours de 18 trous où vous pourrez vous adonner à ce loisir favori. Des compétitions sont parfois organisées. L’hôtel Sarakawa aussi dispose d’un parcours de 5 trous.

Architecture traditionnelle

Architecture traditionnelle

Le sud du pays (Lomé à Blitta) est marqué par la prédominance de cases rectangulaires en banco couvertes de paille ou de tôle regroupées en de gros villages.

Le nord du pays (Blitta à Dapaong) est caractérisé par des cases rondes en banco couvertes de paille ; mais l’on remarque aussi l’existence de cases rectangulaires couvertes de paille ou de tôle. Certaines architectures traditionnelles originales existent dans le nord :

  • les soukala sont constitués de cases rondes reliées entre elles par des murets autour d’une cour circulaire à laquelle on accède par le vestibule, lieu de repos du chef de famille ou de réunion.

 

  • les sikien du Koutammakou, maisons construites en terre glaise sous forme de chateaux-forts miniatures en habitat dispersé ; le koutammakou est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

Architecture urbaine dominante 

Le centre de Lomé, la capitale comprend le quartier administratif et le quartier commercial où sont construits des immeubles modernes abritant des services publics, des hôtels, des sièges de banques, d’assurances et de sociétés. Un nouveau quartier administratif se développe dans le nord de Lomé où se délocalisent les sièges des institutions de la République en l’occurrence, le nouveau palais de la Présidence, la Primature, l’Assemblée Nationale…, certaines ambassades et représentations d’organisations internationales ainsi que des sociétés d’Etat.

Les villes du Togo présentent des caractéristiques des villes en urbanisation. Généralement, elles se divisent en quartiers au sein desquels l’habitat n’est pas homogène. Des maisons à famille unique entourées de hauts murs y côtoient des cours où vivent ensemble plusieurs familles. Les cours se composent de chambres (une pièce) et de ” chambres salons ” (2 pièces). Souvent, les douches et les toilettes sont communes et externes.

Architecture Afrobrésilienne

Remarquable dans les villes de la côte togolaise (Aného, Agbodrafo et Lomé), cette architecture est surtout la survivance de l’accumulation du capital primitif issu de la traite négrière et du commerce transatlantique (commerce de l’huile de palme ou de coprah).

Architecture coloniale.

 

La plupart des villes (Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Aného et Sokodé) ont préservé des bâtiments datant de l’époque coloniale allemande ou française. Ce sont essentiellement d’anciens bâtiments administratifs qui aujourd’hui sont soit conservés ou transformés pour abriter des services administratifs mais beaucoup sont également laissés à l’abandon. Lomé possède différentes maisons de style colonial, témoignages de son histoire et de son passé. Les plus anciennes d’entre elles sont inspirées du style colonial européen. Il s’agit de demeures qui étaient destinées au logement des commerçants venus d’Europe.

Enfin, une dernière source d’inspiration architecturale est celle héritée du style néoclassique anglais venu, au début du XXe siècle, du Ghana, ancienne colonie britannique.

Cuisine

La cuisine togolaise est très diversifiée. Les restaurants de Lomé, ville –carrefour sont réputés sur toute la côte du Golfe de Guinée pour leur cuisine soignée et variée. Il est possible d’y goûter les plats de tous les coins du monde ainsi que les spécialités locales comme le Djinkoumè à base de maïs ou le foufou à base d’igname ou de manioc.

Les plats togolais s’accompagnent toujours de sauces épaisses et relevées. Cette diversité culinaire traduit un aspect des influences exercées par les africains, par les descendants des « Brésiliens » de retour dans leur pays d’origine et par les européens.

A l’intérieur du pays, les hôtels et les restaurants peuvent également servir sur demande des mets typiques de la région.

Quelques recettes togolaises

  • Le fufu: est une préparation à base d’ignames ou de manioc. Les ignames sont épluchées, coupées en morceaux et bouillies ; elles sont pilées dans un mortier pour avoir une pate onctueuse. Le fufu est accompagné d’une sauce de tomate ou de noix de palme.

 

  • Sauce de tomate: on met sur le feu des tomates fraîches écrasées. On y ajoute de la viande ou des sardines fumées ainsi que des oignons, des aubergines locales et du piment.

 

 

  • Sauce à base de noix de palme(dékou dessi) : les noix de palme sont bouillies et ensuite pilées dans le mortier ; le contenu du mortier est recueilli dans un bol, on ajoute de l’eau et on le malaxe, puis on le filtre dans une passoire afin d’en recueillir le jus. Le jus est mis sur le feu durant une heure environ on ajoute des tomates fraîches, des aubergines locales et du poisson fumé ou de la viande.

 

  • Sauce gombo (sauce gluante):le gombo est haché et bouilli dans l’eau avec de la potasse (bicarbonate). On ajoute selon son goût des poissons, des crabes, des crevettes ou du poisson fumé. Lorsque la préparation est portée à ébullition, on ajoute de l’huile rouge (huile de palme).

 

  • Sauce adémè (sauce gluante):la préparation est similaire, mais, à la place du gombo, on utilise des feuilles d’adémè.

 

  • Sauce lamoumou : on prépare tout d’abord une sauce tomate à laquelle on ajoute du poisson frais.

 

  • Sauce gboma : c’est une sauce à base d’épinards bouillis et passés à la passoire et mélangés avec une sauce tomate. On y ajoute de la viande ou du poisson.
  • Sauce kodoro : c’est une sauce gluante à base des feuilles de baobab, très riches en protéines.

 

  • Toutes ces sauces s’accompagnent de pate de maïs ou de mil.

 

  • Djimkoumè et pinon : le djimkoumè se prépare avec de la farine de maïs torréfiée au feu doux (ewo), tournée dans le jus de poulet de préférence. Le pinon se prépare avec du gari, farine  de manioc tournée dans le jus de viande de porc de préférence. Ces plats sont généralement servis avec une sauce tomate.

 

Boissons

 

Amateurs de bière, vous ne serez pas déçus.  Les Brasseries du Bénin (BB) et la Société Nouvelle de Boissons (SNB) produisent d’excellentes bières. Il existe différentes sortes de bières : Pils, Eku, Flag, Lager, Castel, Racines,  Awooyo (bière brune), Guinness, Djama.

Il est organisé en octobre de chaque année sur la plage de Lomé la fête de la bière avec la participation de l’orchestre de la Bavière.

Les boissons sucrées.  En dehors des standards comme Coca et Sprite, la BB et la SNB proposent aussi d’autres boissons telles que le Lion Killer, le Cocktail de fruits, Chaps, Chill, Djama panaché et le Malta.

 

Parmi les spécialités locales, on peut citer le vin de palme, le tchoukoutou (bière de mil), le tchakpalo (bière de mil) et le fameux sodabi, l’alcool local. Il est fabriqué à partir du vin de palme qui est distillé de manière artisanale. Le sodabi est souvent utilisé dans les cérémonies traditionnelles. Il est parfois aromatisé avec des herbes aux vertus diverses.

Dans la région de la Kara, la mise en valeur du milieu dépend de beaucoup du savoir-faire des paysans et des artisans. Le travail du fer se révèle comme étant une tradition qui plonge ses origines dans la nuit des temps.

A Tcharé Wiyamdé dans la préfecture de la Kozah, vous aurez le plaisir de rendre visite aux braves forgerons dont l’enclume et le marteau sont de grosses pierres de montagne pour battre le fer rougi. Ces forgerons fabriquent des outils aratoires nécessaires à la culture en terrasse pratiquée sur des versants des montagnes en proie à l’érosion.

Au marché de Kétao, on trouve tous les produits de l’artisanat local ; des pots sur pied pour la bière de mil, des pipes en terre cuite, des paniers et des accoutrements de danses.

Dans la région des savanes, les secteurs artisanaux les plus dominants sont la vannerie, la maroquinerie et le tissage. On trouve des artisans qui étalent à même le sol, des objets utilitaires finement travaillés : chapeaux de paille, cages aux oiseaux, éventails de palmes de rôniers ou des babouches, des portes-monnaies, des sacs à main et des bracelets en cuir. Chez les potières de Koumongou (Préfecture de l’Oti), l’on peut admirer de jolies marmites et de magnifiques jarres.

 

La religion

La ferveur religieuse au Togo est impressionnante. La majorité des Togolais pratiquent l’animisme (60%), croyances religieuses polythéistes qui lient l’homme, les forces de la nature et les forces occultes dans un ensemble de coutumes et de rites. Cependant, les pratiques diffèrent largement selon les régions et les groupes ethniques.

Le pays compte près de 30% de chrétiens toute obédience confondue et environ 10 % de musulmans.

La plupart des Togolais croient en un Etre suprême et en d’autres divinités secondaires qui servent d’intermédiaires entre l’homme et l’Etre Suprême. Les divinités sont nommées habituellement « Vaudou » ou « Tron » chez les Ewé.

Par ailleurs, le souffle de vie qui anime tout homme est considéré chez tous les groupes ethniques du Togo comme un don divin qu’il faut respecter. Dans le sud, on pratique beaucoup le vaudou, très répandu également en Haïti et au Brésil, où les cultes sont basés sur l’adoration de grands esprits comme Legba, Hebiesso, Dan  Egou etc.

 

 

Les langues

Il existe au Togo environ 50 dialectes propres aux différentes ethnies. Depuis 1975, les langues éwé et kabyè ont été reconnues comme langues nationales. Ces langues sont parlées et/ou comprises par une grande majorité de la population, ce qui contribue grandement au renforcement de l’unité nationale.

Le français est la langue officielle du pays mais peu de personnes parlent l’anglais et l’allemand.