Lomé-Atakpamé-Kara

Dans la Préfecture de Bassar, les hauts fourneaux sont les vestiges historiques du travail du fer dans lequel les populations Bassar et Konkomba se sont spécialisées dans la période précoloniale. Ces hauts fourneaux construits en argile, servaient à fondre le minerai pour obtenir le fer nécessaire à la fabrication des armes blanches (flèches, lances, sagaies.) et les outils oratoires.

Bangéli et Nangbani sont les deux foyers importants de cette technique traditionnelle de production du fer qui a alimenté pendant longtemps la région septentrionale du pays. Il existe beaucoup de hauts fourneaux à Nangbani disséminés dans la brousse. Actuellement en ruine, ils mesurent 4 à 5 m de haut.

L’une des attractions de la ville est T’bol, la danse du feu, au cours de laquelle les initiés défient sans coup férir les braises et flammes ardentes.

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D’une superficie de 1500ha, le parc de Sarakawa est situé à une vingtaine de km au nord-ouest de Kara dans la partie septentrionale du pays. Il contient une variété d’espèces végétales et surtout animales composées de souches locales à savoir, les buffles, les cobs de buffon, les bubales, les cynocéphales, les hippotragues et des souches allogènes qui se sont bien acclimatées telles que les zèbres, les gnous et les élands du Cap. 

Dans un cadre de végétation de savane arborée, entourée de montagnes et de collines, le parc abrite en outre une avifaune riche comprenant des merles, des moineaux, des sarcelles, des tourterelles, des bandes de pintades sauvages et aussi quelques autruches et émeus.

Contigu au parc de Djamdé, l’exploitation combinée de ces deux parcs   constituera un ensemble de sanctuaire de biodiversité animale et végétale.

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Kara est la plus grande métropole du nord à vocation administrative avec son palais des congrès, son université, son CHU, ses nombreux services publics, le siège local de la BCEAO et les succursales de nombreuses banques et sociétés. La ville est dominée à l’est par les Monts kabyè où vous irez découvrir à Tcharè de braves forgerons qui travaillent le fer avec de grosses pierres et d’habiles potières.

La cascade d’Aklowa est située à 11 km de la ville de Badou. Elle prend sa source dans une rivière souterraine avec une chute d’eau de 100 m environ. L’accès n’est pas facile. Pour ceux qui aime le tourisme d’aventure, la cascade d’Aklowa est un bel exemple.

Au cas où vous visitez Badou, n’hésitez pas d’aller voir l'une des merveilles du Togo, une cascade qui descend du haut d’une falaise en granite et se précipite dans un bassin au plus profond de la forêt.

Il vous faudra effectuer une marche de 40 minutes dans des sentiers étroits qui serpentent les collines aux plantations de cacao avant de rentrer dans la forêt.

Le voyage un peu fatigant en vaut largement le coût. 

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C’est un terroir d’habitations construites en terre sous forme de châteaux-forts traditionnels dispersés sur un espace de 500 Km². Une seule porte d’entrée à cette demeure qui abrite les divinités et les animaux en bas ; on accède par un escalier en terre ou une échelle de bois entaillé à une terrasse sur laquelle s’ouvre de petites chambres à coucher à l’étage qui est surmonté de deux greniers. Vous ne vous lasserez pas de découvrir ces chefs-d’œuvre d’architecture originale adaptés aux conditions du milieu et aux nécessités de se protéger par le passé contre les envahisseurs et les bêtes sauvages. Ces techniques de construction sont conservées et transmises de générations en générations jusqu’à nos jours.

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Vous irez sur le site de Kamina découvrir les ruines de l’ancienne base allemande de Téléphone Sans Fil (TSF) qui reliait le Togo à Berlin et à la flotte du Reich dans l’océan atlantique. C’est là où les allemands après avoir détruit la station firent reddition aux alliés en août 1914 au déclenchement de la 1^ère guerre mondiale et suite à leur défaite à bataille de Wahala.